Dans un contexte où l’on cherche à tout quantifier, qualifier, évaluer ou organiser, rappelons-nous que la formation est avant tout une formidable opportunité humaine. Dans le secteur de l’économie sociale et solidaire et singulièrement dans celui de l’entrepreneuriat social, parce qu’aucune place ne doit être laissée à l’amateurisme du fait de la dimension sociale des activités, c’est un atout majeur pour réussir sa mission au service de l’humain et de l’environnement.
La mutualisation se définit comme la synergie entre deux ou plusieurs structures permettant la mise en commun de ressources et de compétences, de moyens humains, matériels ou immatériels dans le cadre d’une démarche plus ou moins formelle et structurante à court, moyen ou long terme, dans le but de renforcer son réseau, faciliter et améliorer la gestion et/ou diminuer les coûts. Elle peut constituer un modèle économique et social innovant et intéressant, donnant lieu à de nouvelles formes d’organisation du travail et de gestion de l’emploi pouvant aller jusqu’à la création d’une nouvelle structure juridique. Elle se distingue des notions de partage et de coopération.
Dans un environnement en perpétuelle mutation lié à l'émergence de nouvelles donnes sociales et économiques, dans un contexte de diminution de la capacité d'appui et d'action de la force publique, et dans un contexte général de la raréfaction des ressources, parce qu'il est source de davantage de création de valeur, d'innovation, de diversité, de dynamique locale, de lien social et d'efficacité sociale, le niveau d'ancrage d'une entreprise sociale ou d'une association sur son territoire est, avec son impact social et sa capacité à mutualiser des moyens, l'un des facteurs clé de réussite et de pérennisation des structures. A l'issue de cette atelier, les participants seront en capacité de situer leur projet/entreprise par rapport à cette thématique et d'engager une réflexion pour la mise en place des démarches et partenariats nécessaires.